Van Der Mark : "Toprak réussit même avec du matériel pas parfait".
- Philippe Martinez
- 7 avr.
- 2 min de lecture

Cette année, c'est la seconde année que Mickael Van Der Mark a Toprak Razgatlioglu comme coéquipier.
Il est surement le mieux placé pour savoir où le turc fait la différence. Le pilote hollandais admet que la M1000RR avec le cadre standard est moins forte qu'en 2024, mais là où lui a besoin que tout soit aligné pour aller vite, il reconnait que son coéquipier s'adapte aux faiblesses de la moto 2025.
Mon problème, c’est le train avant, qui me donne trop peu de retour. Il est très difficile de trouver la limite. Toprak est si fort qu'il le fait tout simplement. Nous avons fait un pas en avant significatif au Portugal. Nous travaillons de la même manière que l'année dernière, mais c'est plus difficile avec cette moto.
Nous ne pouvons pas la changer et devons l’accepter tel qu’elle est. Je dois établir la confiance, c'est tout. L'année dernière, j'avais beaucoup confiance dans le châssis, tout a fonctionné pour moi. Cette année, nous avons dû prendre du recul.
J'arrive à le faire encore et encore, mais pour pouvoir le faire aussi régulièrement que Toprak, j'ai encore beaucoup à apprendre. Il peut s'adapter tellement vite. Et même si les sensations ne lui conviennent pas, il croit toujours que c'est normal. Tout le monde peut imaginer que ce n’est pas une chose facile.
Ce n’est pas comme s'il faisait une différence énorme. C'est une différence fait qu'il est un peu plus fort partout. Avec son talent et ses compétences, il a trouvé le moyen de tirer le meilleur parti de cette moto, même si son feeling avec elle n'est pas fantastique.
Vous l'aurez compris, c'est à chaque fois le même discours de la part des coéquipiers de Toprak Razgatlioglu, ils savent où il fait la différence mais ils ne peuvent pas le reproduire. Cela rappelle étrangement les commentaires de tous les coéquipiers d'un pilote en rouge en Moto GP....
A confirmer, mais il y a des rumeurs concernant l'avenir de Toprak en MotoGP
Réelles ou pas, il y a un point sur lesquelles elles ont du sens, c'est sa parfaite connaissance des limites des pneus Pirelli WSBK qui serviront de base pour les pneus MotoGP de 2027.
Rien que pour ça, même s'il devra aussi s'adapter aux MotoGP, c'est une bonne carte qu'il a en main car les tests doivent commencer rapidement avec ces nouveaux pneus.
A voir car à défaut de bon guidon sur la grille pour 2026, pilote de test en 2026 puis titulaire en 2027 pourrait être une option pour un constructeur et pour lui.