Hier, Toprak avec Bautista nous a offert un spectacle dont on se rappellera pendant des années.
Mais cela ne consolera par Toprak qui après le passage sur le ligne a frappé sa moto deux fois, une fois sur le réservoir et une autre fois sur la bulle qu'il a explosé.
Une frustration qui s'explique par le fait qu'il s'estimait impuissant devant la domination de la Ducati dans la dernière courbe et la ligne droite.
Et quand on écoute Toprak, on croirait lire Fabio Quartararo :
J'ai vu le drapeau à damier, puis j'ai redressé ma moto, mais elle n'a pas accéléré comme la sienne. Avec la Ducati, c'est une autre histoire, il pouvait facilement me dépasser.
Ma moto n'a pas de puissance, j'avais l'impression d'être sur une 600cc. Il était plus rapide dans le dernier virage, en plus de l'incroyable accélération de sa moto.
Il ouvre les gaz et même quand il dérive, il accélère. Dès que ma roue arrière patine un peu, rien n’avance. Je ne peux accélérer que lorsque je sens l'adhérence sur la roue arrière. Nous manquons de puissance et d’accélération avec la roue arrière qui patine.
Puis il utilise l'ironie :
Je n'aurais pu le garder derrière moi que si j'avais tendu mon bras et ma jambe.
Et puis fataliste :
Tout le monde sait que la Ducati est la meilleure moto. Je roule sur une Yamaha et nous nous battons avec la meilleure moto. Je suis tellement en colère et pas content.
Chuuuut !
Ne réveillez surtout pas la marque aux diapasons... Endormie.