Ce week-end était surement la dernière chance pour le champion du monde Supersport en titre de renverser Toprak Razgatlioglu.
Arrivé avec 39 points de retard sur le turc, il se devait de reprendre des points avant la dernière manche à Jerez en fin de semaine.
Et malgré une victoire incroyable et sur la ligne contre le turc lors de la course Superpole, et ceci avec une stratégie pneumatique audacieuse, il n'a pu que constater la domination de Toprak lors du reste du week-end.
Ces 3 points repris lors de la course Superpole étaient loins de compenser les 10 points perdus lors des deux courses principales.
Et donc avec une victoire et 2 secondes places, il repartait avec 46 points de retard sur le turc et sait qu'il faudrait un énorme concours de circonstances pour revenir sur Razgatlioglu.
Et le jeune italien a constaté aussi lors de la course 2 que Bautista n'a jamais rien fait pour le passer.
Que pensez-vous du fait que votre coéquipier soit resté derrière vous lors de course 2 ?
Je savais qu'il était derrière moi et qu'il n'essayait pas de m'attaquer, mais nous n'en avions pas parlé avant la course. S’il l’a fait, c’était sa décision.
Pouvez-vous nous parlez de la course Superpole ?
J'ai eu beaucoup de plaisir ce matin parce que je repoussais mes limites, mais dans le dernier tour j'ai essayé d'obtenir quelque chose en plus et au final ça a marché, surtout parce que dans le dernier secteur Toprak n'était pas très rapide.
Par rapport à Toprak, j'avais un pneu différent, j'ai essayé de rester près de lui et ce n'est que dans le dernier tour que je me suis donné à 100 %. Je sais qu'il est difficile de le dépasser au freinage, alors j'ai essayé à un autre moment.
J'ai en gros gagné deux/trois dixièmes dans le dernier virage. J'en suis très bien sorti et j’ai gagné avec la plus petite marge de ma vie. Après le drapeau à damier, j'étais heureux mais pas convaincu d'avoir gagné.
Je pense que Toprak avait des doutes aussi, mais ensuite, au virage 6, mon patron m'a donné le drapeau italien et j'ai commencé à faire la fête.
Et la course 2 ?
J'aurais peut-être pu rester avec Toprak pendant sept ou huit tours, mais pas plus, car il avait un rythme différent. Dans les premiers tours, c’était difficile pour moi de dépasser Bautista et au final je n’étais pas assez rapide.
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