On ne peut pas dire que Jorge Lorenzo regrette sa retraite!
La prise de risque ne lui manque pas mais il parle aussi de la catégorie reine actuelle qui prend des allures d'ententes cordiales entre les pilotes.
A propos des personnalités :
A part Marquez, qui a beaucoup de personnalité, et Quartararo, un peu moins, je vois un certain manque de ce charisme ou de ce caractère marqué qui était là avant.
Je ne me suis pas encore habitué à ces nouveaux noms, ou peut-être qu'il n'y a pas de dominateur comme avant. Je me souviens que lorsque Schumacher n'était pas en F1, ce n'était pas pareil, parce qu'il était un grand dominateur ; quand Michael Jordan manquait au basket, même quand Messi et Cristiano Ronaldo sont absents, il y aura une certaine baisse d'intérêt.
A propos des rivalités :
Les gens n'aiment pas que tout le monde soit amisLa F1 a grandi à la fin des années 80 en raison de cette forte concurrence entre Prost et Senna, même la rivalité entre Doohan et Crivillé a suscité des attentes, la mienne avec Rossi, ou celles que j'avais avec Marquez ou Pedrosa.
Les gens veulent voir de la rivalité et ça génère de l'intérêt de voir qu'ils ne s'entendent pas, le « qu'est-ce qu'ils vont dire » l'un de l'autre dans les conférences de presse pimente le tout.
Quand en Autriche je vois tout le monde s'arrêter au premier virage à la fin de la course et se dire bonjour en amisC'est bien, car il y a une belle ambiance. Mais ce n'est pas vraiment ce qui se vend. Les humains sont comme ça, ils veulent voir la rivalité et la confrontation.
L'apport de Valentino Rossi :
La figure de Valentino Rossi a beaucoup aidé le sport en termes de popularité. C'est indéniable. De plus, les grands rivaux de Valentino Rossi ont bénéficié de sa popularité, car étant le plus grand rival, il nous a également transféré une partie de l'attention. Nous avions aussi un caractère fort et différent de celui de Valentino. Il y avait donc toujours plusieurs caractères différenciés, nos personnalités étant très marquées.
A propos de son retrait de la compétition :
Quand on a vécu 18 ans de course au plus haut niveau, il y a aussi des choses très difficiles et dures en tant que pilote, et ça ne se rate pas. Tout avoir dans la vie est impossible, donc je pense avoir pris la bonne décision. C'était dommage de ne pas pouvoir prolonger un peu plus longtemps ma carrière et de ne pas avoir triomphé aussi avec Honda, ou d'avoir continué avec Ducati pour atteindre mon objectif. Mais il y a toujours des erreurs et de mauvaises décisions.
Roré? Tais toi stp...