Jack Miller : "J'ai l'impression que la Yamaha est déjà ma moto".

En cette saison 2025, Jack Miller va entamer une nouvelle aventure, celle du 4ème constructeur pour lequel il va courir en Moto GP.

Après Honda, après Ducati, après KTM, voici Yamaha.

Avec le départ de Pramac de chez Ducati, une occasion en or s'est offerte au pilote australien, lui que beaucoup de monde voyait finir sa carrière fin 2024.

Le premier test post-saison à Barcelone avait été très difficile pour Jack mais celui de Sepang s'est beaucoup mieux passé. Il a ainsi devancé son coéquipier de 5/10ème et a fini à 1/10ème d'Alex Rins.

Il reste du boulot mais Miller est sur la bonne voie. Et chose importante, il se sent déjà bien installé sur la Yamaha.

Il nous livre ses impressions.

Je me sens bien. Je suis bien assis sur la moto maintenant, parfois, surtout quand on change de constructeur, cela peut prendre un peu de temps parce que vous sortez des stands et que le réservoir vous coince la jambe, votre guidon est juste différent, et il faut un peu de temps pour s'adapter à ce qui est normal.

Cela a été assez facile à adapter une fois que j'ai placé mon guidon au bon endroit, une fois que j'ai placé mes repose-pieds au bon endroit.

Le réservoir est vraiment agréable au toucher, là où il se trouve, il n'y a pas de bosse ou quoi que ce soit, je n'ai pas mal aux jambes, ce qui était un problème par le passé lorsque j'étais assis différemment sur une moto et que mes jambes n'étaient pas alignées.

Le corps se sent bien et quand je roule bien dès le matin, je me dis : « Ah, je suis sur ma moto, ce qui est agréable après cinq jours de se sentir déjà comme ça.

Nous verrons avec quelques jours de repos et en Thaïlande comment se passe l'adaptation là-bas.

Mais je me sens confiant, comme je l’ai dit, on dirait que c’est ma moto.

Quand on se lance sur de nouveaux circuits, ça prend toujours un peu plus de temps que si on avait déjà une expérience sur la moto. Je ne suis pas stressé.

Le freinage est vraiment bon, il est assez puissant en milieu de virage.

C'est juste entre le milieu du virage et la sortie. J'ai l'impression que dans le premier secteur ici, ma connexion entre le relâchement des freins est devenue plus courte, mais cela peut s'améliorer.

Au virage 1, c'est assez clair pour moi parce que c'est un virage assez rond, où il n'y a pas beaucoup d'adhérence, vous êtes sur le bord du pneu, vous utilisez presque une trajectoire un peu différente. Donc, je travaille juste là-dessus.

Je me sens vraiment fort au freinage. Même cet après-midi, j'ai joué un peu avec les trajectoires et j'ai compris les différentes trajectoires. Par exemple, dans le premier virage, je n'ai pas besoin d'amorcer le virage aussi rapidement, je peux attendre un peu et laisser le freinage aller un peu plus droit avant de le faire basculer.

Je me sens vraiment rapide, la vitesse en milieu de virage est bonne, Yamaha a une course très courte sur l'accélérateur et c'est quelque chose sur lequel j'aimerais travailler.

Les gars travaillent sur quelque chose pour la Thaïlande, juste pour avoir un peu plus de jeu dans le tube d'accélérateur, juste pour vous donner un peu plus de possibilités de jouer car les incréments sont un peu trop courts à mon goût pour le garder dans la fenêtre de pilotage.