
Même si l'ingénieur en chef du projet Ducati a fait énormément d'innovations, il rappelle que le Moto GP n'est pas la F1 au niveau électronique et télémétrique.
Il rappelle ausi le rôle très important du pilote, sous entendu qu'il est plus important qu'en F1.
Quelles différences entre les F1 et les Moto GP au niveau électronique ?
Les F1 peuvent télécharger les données télémétriques en temps réel, alors que nous stockons tout et c'est seulement lorsque la moto est arrêtée que nous pouvons obtenir des informations.
Une fois la moto au garage, nous analysons les données en termes de fiabilité et de performances, puis nous identifions les solutions possibles pour mettre en œuvre la réponse ou les réglages du moteur.
La télémétrie est certainement aussi importante qu'en F1, mais chez nous, l'avis du pilote reste très important. Ses commentaires sont et seront toujours cruciaux. Sa personne est l'axe sur lequel tout tourne, puisqu'il s'agit d'un sport individuel, donc le pilote est celui qui ramène le résultat à la maison, mais de la même manière l'équipe doit savoir bien travailler pour faire des changements et des évolutions qui permettent à ceux qui sont sur la moto d'être à l'aise.
Je suis sûr que l'électronique a beaucoup à offrir et c'est bien qu'elle soit là, mais je préfère personnellement limiter son utilisation au maximum. La présence de l’électronique rend les pilotes dépendants de l’électronique, mais il faut aussi prendre en compte l’aspect positif, qui est une plus grande sécurité.
HS : La phrase de Pit Bierer qui troue la fouille au moto3 :
« Nous privilégions la compétition entre constructeurs, mais en Moto3, cela devient coûteux, et il est peut-être temps de revoir notre engagement«