Franco Morbidelli : "Je sais exactement par quoi Jorge Martin va passer".

L'an dernier, après s'être blessé après une chute sur une moto de route, Franco Morbidelli a raté tous les tests avant le 1er grand prix.

De sorte qu'il a du utiliser les premiers grands prix comme des tests grandeur nature.

Il nous parle de cette expérience et des difficultés qu'il a connu.

C’est sûr que Jorge va devoir faire face à un grand défi, un énorme défi. J’en sais quelque chose mais il y a des différences entre ce que j’ai vécu et ce à quoi il est confronté.

Je suis arrivé au Qatar, trois mois sans rouler à moto. Je me suis rapproché des points en course, et lors de la deuxième séance d'essais libres sous la pluie, j'étais 11ème.

J'ai été impressionné. Cela m'a montré à quel point la moto était bonne, à quel point j'étais à l'aise.

Je savais que je devais travailler à comprendre d’autres choses qui vous permettent d’être rapide et constant. La première fois où je me suis senti compétitif, c'était au Mugello.

J'ai terminé 4ème et 5ème au sprint et en course principale. J'ai fait 44.7 en qualifications.

Cela m’a fait comprendre à quel point nous pouvions être compétitifs.

Les défis auxquels j’ai été confronté l’année dernière étaient grands, énormes.

Le premier a été énorme. J'ai appris à aborder rapidement, aussi vite que possible, les nouveautés.

J'ai compris les choses aussi vite que j'ai pu et j'ai fait de mon mieux avec ce que j'avais, même si cela ne semble pas parfait.

Nous savions tous qu'il y avait des choses que je n'avais pas eu l'occasion d'essayer, parce que j'étais en retard. Nous étions en course, donc nous n'avions pas le temps d'essayer plus de choses.