Danilo Petrucci : "Quand je ne serai plus compétitif, je passerai aux 4 roues".

Le test à Phillip Island est terminé et nous pouvons constater que Danilo Petrucci fait parti d'un groupe de pilotes très forts qui suit un Bulega pour le moment inaccessible.

Il a terminé 3ème du test à 499 millièmes du vice-champion du monde en titre.

Cette saison, le pilote italien aura un coéquipier en la personne de Montella et cela sera surement un plus pour l'équipe Barni.

Danilo Petrucci se sent encore compétitif mais il a déjà les idées claires sur sa reconversion après sa carrière moto.

Voici sa réaction après le test.

Où vous situez-vous par rapport à la concurrence ?

Je pense que Bulega en a un peu plus en ce moment. Pour le moment, moi, Iannone, Bautista, Toprak et les deux pilotes Bimota pouvons nous battre pour le podium, mais Nicolo est un peu devant pour le moment.

Qu'est-ce qui rend Bulega redoutable sur ce circuit ?

C’est une question de confiance avec l’avant. Mais Andrea est aussi normalement très rapide sur cette piste. Nous y sommes, mais si vous regardez les temps au tour, il y a actuellement cinq ou six pilotes qui se battent pour le podium, mais Bulega est toujours deux ou trois dixièmes de seconde plus rapide que les autres.

Comment vous sentez-vous physiquement ?

J’étais un peu inquiet car les deux derniers mois ont été très stressants. Je me suis entraîné en décembre, puis il y a eu le Dakar, c'était très épuisant, même si ce n'était qu'une semaine. Ensuite, il y a eu le test à Jerez, puis nous sommes rentrés à la maison, puis un autre test, à la maison et maintenant l'Australie.

C'était dur, mais je me sens prêt. L’année dernière, j’étais sur le podium, l’objectif est d’améliorer mes performances.

Retournerez-vous au Dakar l'an prochain ?

C’est très stressant pour moi mentalement avec tous les voyages et les difficultés. Maintenant, l'accent est mis sur le Championnat du Monde Superbike, après on verra. Mais je ne sais pas combien de saisons encore je peux faire. J'espère en faire le plus possible, mais si je ne me sens plus compétitif, je passerai certainement aux quatre roues.