Cette année avait lieu le premier championnat du monde féminin de Superbike, intitulé le World WCR.
Un championnat qui avait comme favorites Ana Carrasco et Maria Herrera.
Le duel a bien eu lieu et c'est Ana qui a eu le dernier mot en remportant le titre.
Et cette domination de ces deux pilotes était logique car elles ont déjà participé à de gros championnats et Ana a même remporté le titre mondial en SSP300 en 2018.
Et même si elle a battu des hommes dans cette catégorie, elle a du se rendre à l'évidence que concurrencer l'élite mondiale masculine dans le championnat du monde Moto 3 était une autre paire de manches.
Et lors de son retour dans cette catégorie qu'elle avait déjà fréquenté en 2013-2014 et 2015, elle a pu constater que rivaliser avec des hommes à moto était très difficile. Déjà en 2013, elle n'avait inscrit que 9 points contre 323 pour son coéquipier Maverick Vinales qui avait remporté le titre mondial.
En 2022 et 2023, elle a inscrit 0 point tandis que son coéquipier David Munoz arrivé en cours de saison 2022 avait inscrit 93 points puis 113 points avec plusieurs podiums.
L'écart moyen entre David et Ana se situait en moyenne entre 1"5 à 2".
Aujourd'hui, il semble que plusieurs femmes pilotes apprécient ce championnat entre elles et n'hésitent pas à dire que rivaliser avec des hommes à moto au top du niveau mondial n'est pas possible.
Et c'est ce que dit Beatriz Neila qui a terminé à une belle 4ème position au championnat mais elle aborde d'abord son championnat :
L’expérience a parlé en leur faveur. J'ai 22 ans et elles 27 ou 28 ans. Carrasco et Herrera courent depuis dix ans au niveau du Championnat du Monde et ont pu bénéficier de leur avantage considérable en termes d'expérience, notamment en début de saison.
Je pense que le WorldWCR est la meilleure chose pour nous. Je suis désolée de le dire, mais nous sommes évidemment physiquement inférieurs aux hommes.
Et pour l'an prochain si le championnat est maintenu ?
Je prévois de participer à la Coupe du monde féminine pendant encore un an. Les autres veulent aussi continuer. C’est une excellente occasion d’en apprendre davantage sur les circuits, sur la moto et sur soi-même.
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