Après un retour dans un championnat du monde que plus personne ne pensait possible, Andrea Iannone a prouvé sur une Ducati dans une structure indépendante que le talent était toujours là.
Certes, depuis le début de saison, il y a des hauts et des bas, il doit apprivoiser des circuits qu'il ne connait pas et des pneus différents du Moto GP.
Et concernant le Moto GP, le rêve d'un retour à la catégorie reine s'est heurté au mur de la réalité, même si le patron de Pramac Paolo Campinoti avait entrouvert la porte.
En WSBK, la priorité du pilote italien était de signer en 2025 pour une équipe officielle mais son rêve de rejoindre Ducati Aruba aux côtés de Nicolo Bulega ne se fera pas, car Alvaro Bautista a bien l'intention de continuer sa carrière.
Il était donc logique que Iannone reste chez Go Eleven mais il semble qu'il discute avec des structures avec davantage de moyens, comme l'équipe Yamaha GRT Yamaha.
Andrea Iannone fait le point :
Nous avons bien commencé, puis sur certaines pistes il y a eu des difficultés et nous avons quand même réussi à ramener des résultats. Si je regarde le Championnat, après toutes ces années d'absence, je suis content. Je perçois que je suis toujours un pilote rapide et c'est précisément pour cette raison que notre objectif est de grandir et de faire le meilleur possible dans la deuxième partie du Championnat.
Au fil des années, j'ai toujours entendu beaucoup de choses contre moi, beaucoup de gens disent que je suis complexe et exigeant. J'ai été assez indépendant et quelque peu solitaire. Au final chacun peut dire ce qu'il veut et on ne sait jamais ce qui est vrai ou pas.
Je suis certainement un perfectionniste, soucieux de bien faire les choses. Humainement, je crois que je suis une personne bonne et généreuse, ainsi que respectueuse. Le problème, c'est que j'ai du mal à trouver de vraies personnes.
Quel est votre principal objectif ?
Ce n'est pas facile, mais j'aimerais gagner un championnat du monde. Il faut évidemment mettre beaucoup de choses en place, être au bon endroit au bon moment et faire partie d'un projet.
Mais tout cela est à construire et c'est ce que je vais essayer de faire. Cette année, j'ai compris beaucoup de choses, consciente de là où j'en suis. Il faut rassembler toutes les pièces du puzzle, peut-être en prenant des chiffres qui n'existent pas aujourd'hui.
Et pour 2025, quels sont vos projets ?
Nous allons commencer à discuter avec Go Eleven, mais ce n'est pas ma seule option. Je discute aussi avec certains constructeurs et il faut comprendre pourquoi 2025 sera une année clé, puisqu'en 2026 tout sera ouvert.
Je dois comprendre à quel point je peux être important pour l’avenir. J'avais priorisé une situation, qui était d'aller chez une équipe officielle Ducati, mais ce n'était pas le cas. Alors voyons comment ça se passera puisque je parle à tout le monde.
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