Aucun pilote n'est mieux placé pour comparer les Moto Gp et les Superbike.
Et Bautista connait très bien les Moto Gp, on le voit en photo d'illustration, il pilotait encore il y a quelques années la GP18.
D'ailleurs, Bautista ne s'en cache pas, il aimerait en 2023 faire un test avec la GP23 et ensuite l'utiliser en Wild Card, nous verrons si Gigi Dall'Igna accède à sa demande.
On lui demande d'abord la différence entre ses deux titres, celui acquis en 125 à l'âge de 22 ans et celui acquis en World Superbike à l'âge de 38 ans!
Ils diffèrent considérablement. Le premier titre, je ne dirai pas que je n'ai pas eu à me battre pour cela, mais il m'est venu parce que j'étais rapide et parce que j'avais une bonne moto et une bonne équipe chez Aspar. J'ai fini par me battre avec Kallio sur la KTM.
Maintenant, c'était un travail difficile, je devais en mettre plus dans la balance. Depuis, j'ai évolué en tant que pilote et j'ai battu les meilleurs pilotes de l'histoire du Superbike. Ce n'était pas facile.
Que pense t'il du fait qu'on dise que le Superbike est la seconde division par rapport au Moto Gp :
J'avoue que j'y ai pensé avant de changer. Pour être honnête, j'ai été surpris. Déjà la première année, j'ai vu un championnat vraiment cool, quelque chose de complètement différent. L'ambiance est plus vraie, plus comme les GP d'il y a dix ans. Vous êtes beaucoup plus en contact avec les fans. Et les gens aiment ça parce qu'ils se sentent partie prenante du spectacle.
Je pense que les pilotes considèrent aujourd'hui le championnat du monde SBK comme une véritable option. Quand on m'a dit pour la première fois de passer au SBK, j'ai refusé. Quand il m'est apparu clairement que je ne trouverais pas de place en MotoGP, j'ai quand même sauté le pas. Je suis venu ici parce que je voulais continuer à courir, parce que j'aime toujours ça. Je me suis convaincu en me disant : "Au lieu de rester à la maison, tu y vas, tu roules sur une Ducati de l'équipe officielle et amuse-toi. J'ai découvert un championnat sympa.
Beaucoup de gens pourraient dire : « Il a gagné le Superbike, ça ne vaut rien ». Mais je vous le dis, beaucoup de pilotes seraient surpris du niveau ici. Je pense qu'avec une moto d'usine, Toprak Razgatlioglu et Jonathan Rea feraient certainement partie des cinq premiers en MotoGP.
Et quelle est la catégorie la plus fatiguante?
J'étais moins fatigué en MotoGP qu'en Superbike. Peut-être qu'une superbike est plus indulgente, mais elle bouge et vacille davantage. Vous avez beaucoup de travail pour la contrôler. Une superbike est une moto de série qui doit bien fonctionner pour les pilotes rapides et lents, pour les routes rapides et lentes ou pour se rendre au travail. Une MotoGP a été construite pour la piste, c'est tout. C'est une moto faite juste pour aller vite.
La nouvelle course sprint en Moto Gp est un bon moyen de booster un peu le championnat. En tant que pilote, j'aime vraiment, vraiment le format des Superbikes. Parce que vous avez trois chances de bien faire. Je pense que les deux courses en MotoGP seront bonnes. La course courte du samedi attirera plus de spectateurs sur le circuit le samedi car c'est un spectacle en plus.
Je ne pense pas que cela signifie beaucoup d'efforts supplémentaires pour les pilotes. D'après mon expérience, c'est plus une chose mentale. Parce qu'il faut savoir se réinitialiser. Que vous ayez bien ou mal fait samedi, vous devez savoir comment réinitialiser le compteur.
En Championnat du Monde Superbike, le dimanche est plus difficile car vous avez une course courte le matin et une autre deux heures plus tard. Pour moi, c'est plus un stress mental que physique. Et on peut supposer que les pilotes MotoGP sont physiquement à leur meilleur.
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