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Photo du rédacteurPhilippe Martinez

60ème victoire de Marc Marquez qui a survolé le week-end à Aragon.



La victoire que Marc Marquez attendait tant avec Ducati a mis du temps à se concrétiser mais quelle concrétisation.


Sur ses circuits fétiches, un grain de sable a toujours contrarié les plans du sextuple champion du monde Moto GP.


A Austin, alors qu'il venait de prendre la tête de la course, un problème de freins l'envoya à terre.


En Allemagne, une énorme chute le vendredi le laissa meurtri avec un doigt fracturé et des douleurs aux côtes, ce qui n'empêcha pas de sa part une énorme remontée le dimanche avec une seconde place à la clé.


Aussi, quand est arrivé le circuit d'Aragon, Marc Marquez savait qu'il avait des chances de victoire mais il fallait pour cela un week-end parfait.


Mais en plus du week-end parfait, les conditions de piste étaient exactement ce qu'aime Marc Marquez, bitume neuf, peu de grip et de la pluie qui a lavé la piste chaque nuit.


Et le résultat a surement été au dessus de toutes ses espérances, si on met de côté le warm-up où il n'a bouclé aucun tour lancé, il a survolé toutes les séances du week-end et il a rajouté un survol des deux courses.


En Moto GP, c'est peut-être un des week-end où Marc Marquez a été le plus dominateur depuis le début de sa carrière.


Mais il ne faudrait pas aussi mettre tout cela sur le compte du circuit, il semble que Marc et son équipe ont trouvé depuis Spielberg le parfait équilibre sur sa moto et il ne serait pas étonnant qu'à Misano la semaine prochaine, il soit encore aux avants postes.


Comment avez-vous abordé cette course ?

Hier soir, entre la pluie et la responsabilité de ce dimanche, c'était difficile de dormir un peu. Mais je savais et j’étais conscient que j’avais une belle opportunité. Je l'ai dit hier, je ne me suis pas caché. Et nous en avons profité, du début à la fin. J'ai su bien gérer la situation, j'ai dû beaucoup me concentrer, car ma tête allait dans mille endroits.
La vérité est que j'ai célébré plus de podiums cette année que cette victoire. Mais l'émotion était différente et je ne pouvais m'empêcher de penser à toutes les personnes qui m'ont aidé pendant cette période. Lorsque vous êtes dans un si grand trou, comme n’importe quel athlète dans ce monde, vous ne concourez que pour vous ; mais il faut ensuite une équipe humaine qui en fasse autant, voire plus, que vous. J’ai beaucoup de chance de l’avoir.

Est-ce la victoire la plus importante de votre carrière ?

Il y en a 60, il y a beaucoup de choix. Mais pour moi Austin 2013, Allemagne 2021 et celle-ci en 2024 sont au sommet. Pour l’importance, la valeur et pour la sensation qui reste dans votre corps.

Comment avez-vous vécu ces 1041 jours sans victoire ?

Il y a eu des nids-de-poule et il y a eu de tout comme moments. Je l’ai reconnu, qu’il y a eu des moments où j'ai envisagé d’arrêter. Mais je vous l'ai déjà dit et je l'ai dit : lorsqu'un athlète se trouve dans des moments aussi bas, de blessure en blessure, il a besoin d'aide. Il y a des professionnels et je les respecte beaucoup, mais si l'athlète a un environnement sain, qu'il le vit comme lui, qu'il lui montre la réalité à tout moment et qu'il a l'aisance et la confiance nécessaires pour vous dire la vérité en face, c'est beaucoup d'aide. Nous l'avons vécu ensemble, nous le célébrons ensemble. Sans eux, cela n’aurait pas été possible.

La possibilité de ne pas y arriver vous a t-il traversé l'esprit ?

Cette pré-saison quand j'ai testé la moto et petit à petit j'ai vu que je gagnais en confiance, j'étais serein. Je n'étais pas pressé et j'étais calme. Tôt ou tard, nous aurions des opportunités. Nous l’avons eu lors des premières courses. Nous ne savions pas comment en profiter au mieux. Mais cela a été nécessaire et il faut travailler sur cette persévérance, qui est ce qui vous fait vous battre pour les titres.

Pensez-vous au titre de champion du monde ?

Je pense que nous allons profiter de cette victoire. Évidemment, j'aimerais répéter ce week-end à chaque GP. Mais, d'ici la fin de la saison, une des choses sur lesquelles j'aimerais travailler, et dont je ne sais pas si j'y parviendrai ou non, c'est la recherche de la régularité. Recherchez la haute performance pour pouvoir lutter contre ceux d’en haut.
Je pense qu'on est loin du titre. Pecco et Jorge sont deux pilotes qui font preuve de plus de régularité. A Silverstone, on parlait de Bastianini comme candidat au titre. Ici, on ne peut pas non plus parler de moi en tant que candidat au titre. Nous avons 70 points de retard, dans un week-end qui, je suis réaliste, a été caractérisé par des conditions particulières qui m'ont favorisé. Mais bon, j'ai su en profiter. Nous allons donc en profiter.

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2 Comments


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Sep 01

On l'attendait, elle est venue.

Le fauve est lâché, qui sait ce qu'il va nous faire en fin de saison?....

Enorme bourde de Pecco qui aurait pu attendre 1 ou 2 tours de plus pour faire son dépassement, il n'aurait pas pu faire mieux que 3ème de toutes façons. C'est vraiment étonnant comment parfois il peut tuer froidement les WE et à l'inverse avoir de temps à autres d'aussi grosses erreurs de discernement. Alex Marquez doit avoir les boules, la 4ème place était pour lui.

Derrière les Ducatis, les Katoches font de la résistance...mais trop loin. Bravo à Pedro et Brad malgré tout de continuer à tout donner.

Une fois n'est pas coutume, Rins est premier de la coupe japonnaise.…


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Ce sont mes yeux ou dans la sprint, Bastianini se fait une "double" sur Quarta et Bagnaia avec une traj un chouïa + large, au même endroit que Pecco sur Alex. Aussi efficace, puisqu'il sort devant les 2 et nettement plus safe vu que tout le monde reste sur ses roues !?!

Et puis ce sont mes yeux ou dans la principale, on a pas eu une seule image des japonaises ? Sauf celles des roulés-boulés de Fabio et de Santi dans le box Repsol !!


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